Le 22 février 2013, le ministre de l'Économie et du Commerce extérieur, Étienne Schneider, a participé à Bruxelles au Conseil «Énergie».

Le Conseil a débuté par un débat sur une proposition de règlement sur la sécurisation des activités pétrolières et gazières offshore. Par ailleurs, les ministres ont eu un débat sur le marché intérieur, en vue du Conseil européen du 22 mai 2013 dédié au thème de l'énergie, ainsi qu'un échange de vues sur le semestre européen.

Le point fort du Conseil était un débat d'orientation public sur la qualité des carburants et la promotion des énergies renouvelables et notamment sur le biocarburant de première génération et l'usage indirect des sols.

Lors du débat, Étienne Schneider a tout d'abord rappelé que le Luxembourg était en 2008 aux côtés de ceux qui, avec la Présidence française et la Commission européenne, plaidaient pour des objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables, y compris dans le secteur des transports. Il a rappelé également que dès l'année dernière, il avait alerté le commissaire à l'énergie, Günther Oettinger, sur le fait que certaines productions de biocarburants de première génération avaient un impact négatif en matière d'émissions de CO2. De récentes études montrent en effet que certains types de biocarburants ont un impact plus nocif sur le climat que des carburants classiques tels que l'essence ou le diesel.

Le ministre Étienne Schneider s'est dès lors félicité de l'initiative prise par la Commission européenne de revoir les critères permettant de définir les biocarburants les plus efficaces en matière d'émissions. À cet égard, il a insisté sur l'importance de trouver des solutions ambitieuses et différenciées entre les différents biocarburants, selon leur nature et leur provenance, ainsi que sur la prise en compte des émissions liées au changement indirect dans l'affectation des sols, afin de ne pas nuire à la production alimentaire. Il a souhaité que l'Union européenne réfléchisse aux moyens nécessaires, y compris financiers, rendant possible le passage rapide vers des biocarburants de deuxième et de troisième génération en permettant également aux filières existantes de s'adapter à ce changement de cap.

Le ministre s'est également dit favorable à l'accélération du développement de l'électro-mobilité. Enfin, il a insisté pour que l'Union européenne ne perde pas de vue l'objectif de 10 % de renouvelables dans le transport, qui doit rester l'objectif de l'UE à l'horizon 2020.

Communiqué par le ministère de l'Économie et du Commerce extérieur



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