Énergie : Escalade ou désescalade ? Telle est la question que se pose le marché après la réponse "mesurée" d'Israël à l'Iran le 26 octobre. Les financiers ont d'abord opté pour un apaisement des frictions entre les deux forces régionales, puisque l'Etat hébreu a volontairement épargné les infrastructures pétrolières iraniennes. Cela a contribué à réduire les inquiétudes concernant les perturbations potentielles de l'approvisionnement en pétrole, apportant une forte pression sur les prix en début de semaine dernière. Les cours ont donc baissé la semaine dernière, mais ils se sont depuis repris en raison de trois facteurs clés. D'une part, l'OPEP+ a décalé d’un mois, à fin décembre, l'augmentation de sa production, ce qui soutient les prix. D'autre part, les stocks de pétrole aux États-Unis ont enregistré une baisse surprise la semaine dernière (-0,5 million de barils versus un consensus de +1,5 million). Enfin, le chapitre Iran/Israël est loin d'être terminé puisque l'Iran pourrait lancer à son tour des attaques de représailles contre Israël. Au niveau des prix, le cours du brut démarre la semaine en hausse, le Brent et le WTI se négocient respectivement à 74,40 et 70,70 USD.

Métaux : Le calme caractérise l’évolution des métaux industriels, les opérateurs étant partagés entre la montée de l'aversion au risque en amont de l'élection présidentielle américaine et les bonnes données économiques en provenance de la Chine, qui confirme une légère reprise de son industrie. La tonne de cuivre fait du surplace à 9500 USD (prix spot). Du côté de l'or, le métal doré reste bien orienté à 2740 USD.

Produits agricoles : C'est toujours une histoire de montagnes russes et de sensations fortes qui secoue les prix du cacao. Il faut avoir le cœur bien accroché pour suivre ses fluctuations : après avoir abandonné 9% il y a deux semaines, son cours reprend 10% la semaine dernière.