Les petites capitalisations n'ont pas dit leur dernier mot, assure Henderson
Ollie Beckett souligne que la France ne bénéficie pas d'une très bonne perception à l'international, mais cela crée selon lui des opportunités. En revanche, il pense alléger son portefeuille des valeurs italiennes le temps des élections en Italie.
En dehors de cette exception, le gérant s'appuie sur une approche bottom-up de sélection des titres. Il recherche des sociétés compétitives offrant des « business model » solides, des niveaux de valorisations attractifs et des perspectives de développement sur le long terme.
« Depuis 2008, de nombreuses entreprises ont profité de la crise pour assainir leurs bilans. Elles possèdent aujourd'hui d'importants cash-flow et ont conscience de l'urgence d'investir pour continuer leur développement. Il y a donc fort à parier que nous allons assister dans les mois qui viennent à des rachats d'entreprises. Si le dernier cycle de fusions-acquisitions (2003-2009) se répétait, 29 % du marché des petites et moyennes capitalisations feraient l'objet d'acquisition. »
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