Une information de presse évoquant un projet d'offre des américains Verizon et AT&T sur l'opérateur télécoms britannique Vodafone soutient aussi la tendance.

À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 1,98% à 3.805,37 points. Le Footsie britannique a pris 1,23% et le Dax allemand 1,91%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a gagné 2,13%, après avoir perdu 4,4% pendant les deux dernières semaines de mars. La Bourse de Milan a gagné 1,41% et Madrid 1,65%.

Les grands indices américains gagnaient autour de 0,7% à la clôture en Europe, avec un indice S&P 500 près de son record historique en séance de 1.576,09 points.

En zone euro, notamment en Allemagne et en France, l'activité manufacturière s'est encore contractée en mars, mais un peu moins qu'initialement estimé.

Aux Etats-Unis, les commandes nouvelles reçues par les groupes industriels ont fortement augmenté en février, mais un indicateur des projets d'investissement a reculé, laissant entendre que l'activité manufacturière poursuit sa croissance, mais à un rythme modéré.

Aux valeurs en Europe, l'assurance et la banque et ont mené la hausse, avec des gains respectifs de 2,39% et 1,75%. Société générale a pris 3,55% et ING 5,11%. Les télécoms (+1,58%) ont aussi figuré parmi les plus fortes hausses, dopées par Vodafone qui a pris 2,894% après une information de presse selon laquelle Verizon et AT&T travaillaient à une offre commune sur l'opérateur mobile.

"Si Verizon et AT&T arrivent avec une offre pour Vodafone, ce serait un exemple parfait venant confirmant le scénario (de fusions transfrontalières) que nous attendons dans les mois (qui viennent)", dit Ian Richards, responsable de la stratégie actions chez Exane BNP Paribas.

"Tout évènement de ce type aiderait les investisseurs à se focaliser sur la valeur intrinsèque (des sociétés cotées) (...) ce qui est clairement positif pour les cours de Bourse."

Toutefois, des indicateurs décevants d'activité manufacturière publiés la veille en Chine et aux Etats-Unis, qui suggèrent que la reprise mondiale serait plus fragile et poussive qu'espéré, pèsent sur les valeurs minières et les matières premières, y compris le pétrole.

ArcelorMittal a ainsi perdu 4,31%, plus forte baisse de l'EuroStoxx 50.

Le baril de Brent est repassé sous la barre des 111 dollars et se traite autour de 110,50.

L'euro se stabilise autour de 1,2840 dollar, tandis que le yen retombe de près de 0,3%, autour des 93,50 pour un dollar, à ses plus bas niveaux en plus d'un mois, dans l'attente de la réunion de politique monétaire de la Banque du Japon des 3 et 4 avril.

La Banque du Japon utilisera tous les moyens à sa disposition pour respecter son objectif d'inflation de 2% d'ici deux ans, a déclaré son gouverneur Haruhiko Kuroda, confirmant les attentes de mesures d'assouplissement monétaire supplémentaires.

Les futures sur Bunds sont en légère baisse, tandis que les rendements des obligations à 10 ans italiennes et espagnoles se détendent un peu, reflétant un certain apaisement des craintes que le plan de sauvetage chypriote ne ravive la crise de la dette en zone euro.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat