L'indice CAC 40 a fini en recul de 0,31% à 3.312,48 points. A Francfort, le Dax a terminé stable (+0,04%) tandis que l'indice paneuropéen Eurostoxx 50 perdait 0,51%.

L'indice européen des technologiques a abandonné 2,33%, en dépit des solides résultats d'Apple, pénalisé par Ericsson qui a chuté de 14% après avoir fait état d'un résultat inférieur aux attentes pour le quatrième trimestre 2011 . Nokia a poursuivi son repli de la veille et perdu 0,98%. Alcatel Lucent a cédé plus de 7%.

Les bancaires se sont repliées de 0,23%. Les investisseurs craignent que les pressions sur la BCE pour qu'elle déprécie la valeur de ses avoirs en dette grecque ne compromettent sa capacité d'achat de dette d'autres pays dits périphériques de la zone euro.

La Grèce espère conclure cette semaine les discussions avec ses créanciers privés concernant la restructuration de sa dette et parvenir ainsi à un accord crucial pour éviter au pays un défaut de paiement. Le représentant des banques créancières doit retourner à Athènes jeudi pour poursuivre les négociations.

"Le marché veut savoir exactement comment vont se dérouler les choses en Grèce", note Mike Lenhoff, stratège en chef de Brewin Dolphin Securities. "Si c'est une impasse dont on ne peut sortir, cela pourrait provoquer de l'agitation sur le marché."

Symbole des difficultés du Vieux continent, l'économie britannique s'est légèrement contractée au dernier trimestre de 2011, s'acheminant vers une rechute en récession et augmentant la probabilité de voir la Banque d'Angleterre accroître sous peu ses injections de liquidités.

De son côté, la Réserve fédérale américaine pourrait franchir une étape historique en se fixant pour la première un objectif chiffré d'inflation, ce qui couronnerait les efforts entrepris depuis plusieurs années par son président, Ben Bernanke.

Jean Décotte pour le service français