Zurich (awp) - Les cas d'escroquerie bancaires se sont inscrits en hausse en 2022, une année marquée par de fortes turbulences sur les marchés financiers, indique mardi le bureau du médiateur (Ombudsman) des banques suisses.

L'établissement a réglé 2006 cas, ce qui représente une augmentation de 4% en comparaison annuelle. Ce chiffre correspond cependant à la moyenne à long terme. Quelque 60% des cas écrits réglés concernent le domaine "compte, trafic des paiements, cartes". L'escroquerie liée aux cartes de crédit et débit est la plus fréquente, précise le communiqué.

"Ce sont généralement les clients et non l'établissement financier qui sont visés par ces attaques, la responsabilité de la banque pour les dommages subis est rarement engagée au sens juridique du terme", fait remarquer le médiateur des banques suisses. C'est à la personne lésée qu'incombe le règlement des dommages.

Le bureau s'est adressé dans 257 cas à l'établissement financier concerné et a proposé des solutions concrètes dans 170 cas. "Dans 95% des cas, l'établissement a ensuite suivi la recommandation de l'Ombudsman et a fait des concessions aux clients", précise le communiqué.

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