En hausse
Rolls-Royce (+11%) : Le fabricant de moteurs d'avion (pas des voitures de la marque de luxe) a annoncé une reprise du versement de dividendes pour la première fois depuis la pandémie de COVID-19. Les prévisions de bénéfices pour l’année sont relevées après les bons résultats. Le profit d'exploitation pour le premier semestre a doublé, atteignant 1,15 milliard de livres, contre 673 millions de livres l'année précédente. Le chiffre d'affaires a augmenté de 18% à 8,9 milliards de livres.
Next (+8%) : Le détaillant britannique de vêtements a relevé ses prévisions de bénéfices pour l’année après avoir enregistré des ventes meilleures que prévu (+3,2%) au deuxième trimestre.
Ayvens (+8%) : L’ancien ALD qui est spécialisé dans le financement longue durée de véhicules a annoncé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Le résultat net pour le deuxième trimestre s'est établi à 189,5 millions d'euros, en baisse de 22,9% sur un an, mais supérieur aux prévisions des analystes. La société a également bénéficié de synergies liées à l'intégration de LeasePlan.
Smith & Nephew (+5%) : Le fabricant britannique d'équipements médicaux fait progresser son bénéfice semestriel de 12,8% à 471 millions de dollars. Les produits orthopédiques ont particulièrement bien marché. Le chiffre d'affaires total pour le semestre a augmenté de 4,3% à 2,83 milliards de dollars. La société a également réitéré ses prévisions annuelles.
Comet Holding (+5%) : Le fabricant de modules à rayons X et de condensateurs à vide Comet a rapporté une baisse de 8,6% de ses ventes nettes au premier semestre, atteignant 189,3 millions de francs suisses. Malgré ces résultats en demi-teinte, Comet a confirmé ses prévisions pour 2024, s'attendant à une reprise de la demande en équipements pour semi-conducteurs.
London Stock Exchange (+4%) : L’opérateur de la Bourse de Londres a annoncé une augmentation de 5,4% de son chiffre d'affaires au premier semestre 2024, atteignant 4,204 milliards de livres. Cette performance dépasse les attentes des analystes qui tablaient sur 4,195 milliards de livres. Le bénéfice d'exploitation a progressé de 9% à 1,563 milliard de livres. Le partenariat avec Microsoft progresse bien, avec des produits prévus pour être disponibles d'ici la fin de l'année. Le PDG David Schwimmer a également noté que le pipeline de cotations s'améliore grâce à des réformes réglementaires récentes.
En baisse
BMW (-3%) : Le constructeur automobile allemand a vu la rentabilité de son segment automobile baisser au deuxième trimestre, avec une marge opérationnelle de 8,4%, contre 9,2% l'année précédente. Cette baisse est attribuée à une concurrence accrue et à une faible demande en Chine. Le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 36,94 milliards d'euros, légèrement en dessous des attentes. Malgré ces défis, BMW a confirmé ses prévisions pour 2024, s'attendant à une légère croissance des livraisons mondiales grâce à la demande pour ses véhicules électriques et ses modèles haut de gamme.
DHL Group (-4%) : Le géant allemand de la logistique a rapporté une baisse de ses bénéfices au premier semestre 2024, à 1,48 milliard d'euros contre 1,89 milliard d'euros l'année précédente. Le chiffre d'affaires a légèrement diminué à 40,89 milliards d'euros. Ces résultats sont inférieurs aux attentes des analystes, qui prévoyaient un bénéfice net de 1,53 milliard d'euros et un chiffre d'affaires de 41,93 milliards d'euros.
Tenaris (-6%) : Le fabricant italien de tubes en acier a publié des résultats décevants pour le deuxième trimestre, avec un revenu de 3,3 milliards d'euros, en baisse par rapport aux 4,1 milliards d'euros de l'année dernière. Tenaris a averti d'un ralentissement de l'activité de forage en Amérique au troisième trimestre, ce qui devrait affecter les ventes et l'EBITDA.
Worldline (-17%) : Le spécialiste des paiements a abaissé ses prévisions pour l’année, citant un ralentissement de la consommation en Europe. La société prévoit désormais une croissance organique des revenus de 2 à 3% et un EBITDA ajusté de 1,13 à 1,17 milliard d'euros, contre des prévisions précédentes d'au moins 3% de croissance et 1,17 milliard d'euros d'EBITDA ajusté.