La Fed devrait confirmer qu'elle met un terme à son programme d'assouplissement quantitatif (QE) mené pendant six ans, sans pour autant normaliser complètement sa politique monétaire à un moment où les risques sur la croissance mondiale sont loin d'être tous dissipés. Certains investisseurs espèrent que la banque centrale confirmera qu'elle est prête à attendre encore un bon moment avant de lancer un cycle de hausse des taux.

Le communiqué sera publié à 18h00 GMT, à l'issue de la réunion de deux jours de son comité de politique monétaire, mais elle ne tiendra pas de conférence de presse ni ne publiera de nouvelles projections économiques.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,07% à 4.115,57 points vers 11h00 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,63% et à Londres, le FTSE gagne 0,58%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 est quasi-stable (-0,03%)%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street sur des variations allant de +0,06% à -0,1%.

Les résultats trimestriels continuent d'animer la cote.

STicroelectronics chute de 9,3%, plus forte baisse de l'indice SBF 120 à Paris, le fabricant de semi-conducteurs ayant dit s'attendre à un recul de son chiffre d'affaires et de sa marge en fin d'année par rapport au troisième trimestre et mettre en place un nouveau plan d'économies.

De même, Sanofi lâche encore de 3,8% après l'annonce du départ de son directeur général Christopher Viehbacher.. Le titre avait déjà perdu plus de 10,5% la veille après avoir averti sur les perspectives de ventes aux Etats-Unis de son médicament phare de traitement du diabète, Lantus.

"Cela crée encore de l'incertitude, juste après des résultats et des perspectives qui n'étaient pas rassurants", note un trader parisien sur Sanofi.

A contrario, Schneider prend 2,6%, plus forte hausse de l'EuroStoxx 50 et du CAC après un rebond de son chiffre d'affaires trimestriel et de premiers signes de stabilisation en Europe en trois ans.

Les valeurs de services pétroliers sont plombées par le groupe néerlandais qui a annoncé son intention de passer le dividende 2014 dans un contexte de chute des cours du pétrole et de ralentissement des investissements du secteur.

Le dollar est stable dans l'attente de la Fed et le baril de Brent accentue son rebond vers les 87 dollars.

Le rendement des obligations du Trésor américain se détendent légèrement, tout comme les rendements des dettes souveraines italienne et espagnole.

(Avec Blaise Robinson, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)