À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,18% à 4.327,48 points vers 8h30 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,24% et à Londres, le FTSE 0,06%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 avance de 0,18%.

Après les résultats inférieurs aux attentes de poids lourds de la cote comme Intel, Goldman Sachs et Citigroup qui ont pesé sur Wall Street jeudi, l'attention des investisseurs se porte sur General Electric et Morgan Stanley, qui publient avant l'ouverture de Wall Street.

Certaines sociétés vont avoir du mal à faire mieux que les prévisions des analystes financiers et d'autres ont déjà lancé des avertissements alors que la saison des résultats s'accélère aux Etats-Unis et pendra de l'ampleur en Europe la semaine prochaine.

Shell recule de plus de 3% après avoir averti que ses résultats du quatrième trimestre devraient être nettement inférieurs à ses récents niveaux de rentabilité en raison des prix du pétrole et du gaz et de problèmes dans le raffinage et la distribution.

"L'annonce de Shell ne va pas favoriser la confiance. Les investisseurs étaient conscients des défis auxquels le groupe était confronté mais le degré et la diversité de ces difficultés accroît l'inquiétude des investisseurs fondamentaux", commente Keith Bowman, analyste chez Hargreaves Lansdown.

A Paris, Essilor perd 2,7%, plus forte baisse du CAC 40, après avoir enregistré en 2013 une croissance organique de ses ventes nettement inférieure à ses prévisions, une contre-performance que le numéro un mondial de l'optique ophtalmique impute à une vive concurrence et à une conjoncture difficile sur certains marchés.

A Francfort, le fabricant de téléviseurs Loewe bondit de 10,38% après avoir annoncé qu'il serait repris par un groupe d'investisseurs comprenant des anciens responsables d'Apple et de Bang & Olufsen.

Les investisseurs attendent également une série d'indicateurs américains.

Le dollar reste stable face au yen et à l'euro après avoir reculé en séance la veille en réaction un indicateur mitigé sur le marché américain de l'emploi, tandis que le dollar australien reste sous pression après être tombé pendant la nuit à son plus bas niveau depuis août 2010 suite à mauvais chiffres de l'emploi en Australie qui laissent présager une nouvelle baisse de taux dans ce pays.

Sur le marché du pétrole, le Brent se reprend vers les 106 dollars le baril dans un climat toutefois d'incertitude concernant l'offre libyenne et iranienne.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat