L'économie américaine devrait progresser de 2,5% en 2013, puis de 3,5% l'année suivante, a déclaré lundi Charles Evans, le président de la Réserve fédérale de Chicago, prévoyant également un taux de chômage de 7,4% cette année, puis de 7% en 2014.

À Paris, après une semaine de consolidation, l'indice CAC 40 gagne 0,22% à 3.714,11 points vers 8h30 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,15% et à Londres, le FTSE st stable. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 gagne 0,18%, mené par les secteurs de la construction et les valeurs bancaires avant les résultats de plusieurs banques américaines.

Les télécoms sont aussi dans le vert après une déclaration de la commissaire à la Stratégie numérique Neelie Kroes selon laquelle la Commission va mettre en oeuvre des réformes du marché pour soutenir la concurrence et l'investissement dans le secteur.

EDF prend près de 4,5%, plus forte progression du CAC 40, après l'annonce du remboursement d'une taxe par l'Etat pour un montant de 4,9 milliards d'euros.

TNT Express a débuté sur une chute de près de 50%. United Parcel Service (UPS) anticipe un veto de la Commission européenne à son projet de rachat pour 5,2 milliards d'euros, un coup dur pour le groupe de messagerie néerlandais.

Selon les analystes de HSBC, une série d'indicateurs de conjoncture en provenance des Etats-Unis et de Chine attendus cette semaine devraient confirmer la tendance à la reprise de la croissance mondiale et contribuer ainsi au rebond des actifs à risque.

L'accélération des publications de résultats, notamment des banques, devrait également animer les marchés cette semaine.

Les résultats vont être déterminants pour la tendance, estime Craig Erlam, stratégiste chez Alpari. "Compte tenu de la faiblesse des attentes, il est difficile d'imaginer d'où pourrait venir un élément négatif. J'attends donc une poursuite de la hausse cette semaine", dit-il.

Les futures sur Bund rebondissent après leur forte baisse de vendredi, mais les intervenants sont prudents avant les chiffres de la production industrielle en zone euro attendus en fin de matinée, puis l'adjudication d'obligations allemandes à échéance 2023 mercredi.

Sur le front des changes, le yen connaît un nouvel accès de faiblesse. Il se traite autour de 89,36 pour un dollar, ayant touché un plus bas depuis mi-2010.

Le Premier ministre Shinzo Abe a une nouvelle fois déclaré dimanche que la Banque du Japon devait se fixer un objectif de 2% d'inflation et en faire un objectif à moyen et long terme, afin de montrer aux marchés qu'elle est déterminée à poursuivre une politique monétaire très souple afin de mettre fin à deux décennies de déflation dans le pays.

Le Brent a repassé les 111 dollars le baril dans la crainte de perturbations de l'approvisionnement au Moyen-Orient et dans un climat d'optimisme sur la croissance mondiale.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten