Les investisseurs sont aussi dans l'attente de l'issue de la réunion du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale de mardi et mercredi qui pourrait confirmer la fin du programme d'assouplissement quantitatif de la Fed et donner des précisions sur le calendrier du relèvement de ses taux directeurs.

Après une vingtaine de minutes d'échanges, à Paris, le CAC 40 progresse de 0,70% (28,7 points) à 4.125,51 points. À Francfort, le Dax avance de 1,33% et à Londres, le FTSE gagne 0,65%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro est en hausse de 0,92% et le FTSEurofirst 300 de 0,75%.

En tête de l'indice Stoxx 50, UBS prend 2,4% après l'annonce d'un bénéfice trimestriel en forte hausse et meilleur que prévu malgré une provision de 1,8 milliard de francs suisses (1,5 milliard d'euros) pour le règlement de litiges.

Les valeurs bancaires sont bien orientées dans l'ensemble au lendemain des prises de bénéfices enregistrées après la publication des résultats des tests bancaires européens, voire de lourdes pertes subies par celles ayant échoué comme les italiennes Monte dei Paschi di Siena et Banca Carige. Elles ont débuté l'une comme l'autre en hausse de l'ordre de 3% à la Bourse de Milan après avoir chuté de 21,5% et 17,2% respectivement lundi.

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis, qui a publié des résultats meilleurs que prévu au titre du troisième trimestre, s'adjuge près de 2,2%.

En revanche, le français Sanofi, dont la croissance des résultats au troisième trimestre a été freinée par de moins bonnes performances dans l'activité diabète et dans les pays émergents, dévisse de 7% pour accuser la plus forte baisse du CAC 40.

Environ un quart des entreprises entrant dans la composition de l'indice Eurostoxx 600 des valeurs européennes ont publié leur résultats du troisième trimestre et 66% d'entre elles ont atteint ou dépassé les prévisions de profits des analystes, 61% atteignant ou dépassant les prévisions de chiffre d'affaires, montrent des données Thomson Reuters Starmine.

Le dollar reste sous pression après la publication lundi d'indicateurs de conjoncture décevants aux Etats-Unis qui confortent le scénario d'un report dans le temps de la première hausse de ses taux directeurs par la Fed. Il repasse ainsi franchement au-dessus du seuil de 1,27 contre l'euro à 1,2712.

Sur le marché pétrolier, le Brent de mer du Nord se rapproche de la barre des 85 dollars le baril après la révision en baisse de ses prévisions de cours par Goldman Sachs. La banque d'investissement américaine a réduit dimanche de 15 dollars le baril ses prévisions de cours pour 2015, à 85 dollars pour le Brent et 75 dollars pour le brut léger américain (WTI) CLc1.

Deutsche Bank lui a emboîté le pas lundi, tablant désormais sur 88,75 dollars pour le Brent l'an prochain et sur 80,50 pour le WTI

(Marc Joanny, édité par Véronique Tison)