A Paris, le Cac 40 a fini en baisse de 0,41% à 3.970,47 points. L'indice FTSEurofirst 300 a terminé à 1.088,39 points, au plus bas depuis le 8 avril.

Les banques ont à nouveau été chahutées après l'électrochoc provoqué par les accusations de fraude lancées par la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine, contre Goldman Sachs.

HSBC, Société Générale, Crédit Agricole, Natixis et UBS ont perdu entre 1,0% et 2,19%.

"Cette affaire Goldman Sachs est certainement un élément qui rend les investisseurs un peu inquiets car elle pourrait être un facteur déterminant dans le durcissement des régulations", explique Luc Van Hecka, économiste à KBC Securities.

Les compagnies aériennes ont également souffert du maintien de la fermeture d'une grande partie de l'espace aérien européen. L'Association internationale du transport aérien (Iata) estime à 250 millions de dollars (186 millions d'euros) par jour leur perte de chiffre d'affaires.

British Airways, Lufthansa, Iberia, Ryanair, Aer Lingus Group et Air France-KLM ont perdu entre 1,4% et 4,14%.

En fin d'après-midi, un diplomate européen a déclaré que les ministres des Transports de l'Union européenne travaillaient à un accord en vue de réduire la taille de la zone aérienne interdite autour du volcan islandais.

En France, le Premier ministre François Fillon a annoncé que le trafic reprendrait progressivement à partir de mardi 08h00 (06h00 GMT), le territoire français n'étant plus considéré par l'Union européenne comme une zone interdite à la circulation.

Gwénaelle Barzic pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat