Une vingtaine de minutes après l'ouverture, le CAC 40 gagnait 0,12% (+4,37 points) à 3.748,48 points. À Francfort, le Dax prenait 0,06% et à Londres, le FTSE avançait de 0,15%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 progressait de 0,11%.

La croissance de la Chine au quatrième trimestre 2012 a atteint 7,9% en rythme annuel, mettant un coup d'arrêt à sept trimestres consécutifs de ralentissement.

Cet élément macro-économique intervient après deux statistiques américaines -l'une relative à l'emploi, l'autre à l'immobilier- qui ont suggéré un même frémissement de l'activité au sein de la première puissance économique. Ces données ont porté la veille Wall Street à un plus haut de séance depuis décembre 2007.

Le titre ASML, qui a gagné 7,39% jeudi après les résultats du quatrième trimestre du premier équipementier mondial pour semi-conducteurs, poursuit sur sa lancée dans les premiers échanges, affichant la plus forte hausse (+2,95%) de l'indice Euro Stoxx 50.

Le secteur technologique dans son ensemble progresse en Europe (+0,70%), en dépit du fait qu'Intel a annoncé jeudi une prévision de chiffre d'affaires légèrement inférieure aux attentes pour le trimestre en cours, tout en promettant une amélioration de sa marge brute, sur fond de baisse des ventes d'ordinateurs et de transition vers les tablettes et smartphones.

L'autre secteur en nette hausse est celui des matières premières (+0,55%), réagissant positivement aux dernières données macro-économiques.

Sur le marché des changes, le yen est tombé à un plus bas de deux ans et demi face au dollar à l'approche de la réunion de la BoJ. Cette dernière examinera les 21 et 22 janvier la possibilité de taux à court terme nuls et d'achats illimités d'actifs jusqu'à ce que l'inflation remonte vers les 2%, ont dit vendredi des sources au fait de la situation.

Les cours du pétrole sont en légère baisse en début de matinée, sous le coup de prises de bénéfices intervenant après la forte hausse enregistrée la veille en raison de la prise d'otages sur le complexe gazier de Tigantourine en Algérie.

Les statistiques américaines pèsent sur les Bunds allemands, les actifs jugés les plus sûrs étant toujours délaissés lorsque l'optimisme revient au sujet des perspectives allemandes.

Les obligations allemandes -dont la baisse ne devrait guère être prononcée du fait des incertitudes sur le plafond budgétaire aux Etats-Unis- ont également pâti de la semaine réussie par Rome et Madrid en matière d'émissions de titres de dette.

Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat