Au total, 278 banques ont saisi la première opportunité qui leur était offerte de réaliser un remboursement anticipé, le 30 janvier.

Les marchés actions européens ont amplifié leur progression après cette annonce, tandis que les futures sur emprunts d'Etat allemands et les taux interbancaires Euribor refluaient et que l'euro atteignait un nouveau plus haut de 11 mois face au dollar à 1,3464 dollar.

A 12h34, l'indice paneuropéen EuroStoxx 50 gagnait 0,7%. A Paris, le CAC 40 s'adjugeait au même moment 0,59% à 3.774,36 points. À Francfort, le Dax prenait 1,08%, tandis qu'à Londres, le FTSE n'avançait que de 0,05%.

L'indice Stoxx du secteur bancaire dans la zone euro prenait quant à lui près de 1% après l'annonce de la BCE. Parmi les hausses les plus marquées, l'espagnole Bankia avançait de 2,76% et l'italienne UniCredit de 1,68%.

Cas particulier, Banca di Monte dei Paschi di Siena affichait un rebond de plus de 8,5% après la chute de près de 20% des jours précédents, liée au scandale de ses pertes sur produits dérivés.

L'indice de volatilité de l'EuroStoxx 50, considéré comme un baromètre de l'aversion au risque des investisseurs, est quant à lui revenu à son plus bas niveau depuis six ans à 14,77, confirmant le regain d'appétit pour les actions. Avant même l'annonce de la BCE, son reflux avait bénéficié du chiffre meilleur qu'attendu de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne, monté à 104,2 en janvier, son meilleur niveau depuis juin.

Sur le marché des changes, la livre sterling a touché son plus bas niveau depuis cinq mois face au dollar et depuis plus d'un an face à l'euro après la publication de la première estimation du PIB britannique au quatrième trimestre, qui donne un repli de 0,3%, plus marqué qu'attendu.

Le pétrole, lui, profite des derniers indicateurs conjoncturels jugés encourageants, le Brent se maintenant au-dessus de 113 dollars.

Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat