Le secteur automobile devrait pâtir du désendettement collectif en 2012
« Précisons que le désendettement des Etats handicapera le secteur automobile au moins à deux niveaux. En prenant l'exemple de la France, il est difficile d'imaginer des plans d'incitation massifs pour relancer des ventes de voitures atones, à l'image des anciennes primes à la casse. Par ailleurs, l'Etat serait en mauvaise posture pour rééditer ses prêts d'urgence (aides cumulées de 6 Milliards d'euros en 2009, pour les deux constructeurs français) », poursuit le broker.
Ainsi, le secteur automobile est très sensible au risque de "credit crunch". « Le désendettement des banques aurait également deux conséquences très négatives. D'une part, le financement bancaire ne prendrait pas le relai des marchés obligataires si des besoins urgents de liquidité se manifestaient, d'autre part, une restriction majeure du crédit à la consommation serait dramatique pour les constructeurs, la majorité des ventes de voiture s'effectue à crédit (3/4 des voitures neuves en France) » conclut Aurel BGC