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Tops / Flops de la semaine |
Tops : Valeurs pétrolières : Shell, BP, Chevron, Exxon Mobil, TotalEnergies, Equinor : les valeurs du secteur ont bénéficié du rebond du baril de pétrole. Les Etats-Unis ont imposé cette semaine de nouvelles sanctions visant à réduire les exportations d'or noir de l'Iran. Deutz +30,77 % : le titre du fabricant de moteurs s'est envolé après le vote par les députés allemands du plan de relance de Friedrich Merz. Les investisseurs cherchent d'autres bénéficiaires de ces investissements, au-delà des groupes de défense. Par ailleurs, Hauck & Aufhäuser a relevé son objectif de cours de 7,30 euros à 11 euros. Robinhood +13,05 % : la plateforme de trading a annoncé le lancement d’un marché de prédictions intégré à son application, permettant à ses clients de spéculer sur l’issue d’événements majeurs, tels que les décisions de la Fed ou les élections. Vetoquinol +19,55 % : le laboratoire vétérinaire a publié des résultats annuels supérieurs aux attentes. L’effet mix-produit favorable a permis à l'entreprise d'améliorer ses marges, malgré une croissance des ventes décevante. Medartis +8,43 % : le fabricant d’instruments chirurgicaux et de dispositifs de fixation osseuse devrait connaître un ralentissement de la croissance de ses revenus et de ses marges cette année. Une prise de participation majoritaire dans une société brésilienne a été reléguée au second plan malgré le fait qu’elle permette à Medartis de prendre pied dans le segment de l’entrée de gamme en Amérique latine, un marché potentiellement colossal. Thyssenkrupp +10,5 % : le conglomérat allemand a bénéficié de la perspective d'une hausse des dépenses militaires, alors que les députés allemands ont voté cette semaine la réforme du frein à la dette. Le titre a aussi bénéficié d'une note de Bank of America, évoquant la possible cession de la division sous-marine du groupe. Flops : La défense (Rheinmetall, Saab, Thales, MTU Aero, Leonardo, etc): les tendances vont vite en bourse et la défense en paye déjà les frais. Après une belle hausse des valeurs européennes, les investisseurs prennent déjà leurs bénéfices mettant en cause des valorisations qui ont explosé et voyant un cessez-le-feu arriver. Industrie de Nora -28,73 %: le groupe de chimie italien plonge après des prévisions décevantes sur le moyen terme, se situant entre 25 et 30% en dessous des estimations actuelles. Ce changement est notamment dû à une incertitude persistante sur la transition énergétique vers l’hydrogène vert. Douglas -23,11 %: la maison mère de Nocibé accuse une baisse de fréquentation dans ses enseignes l’obligeant à revoir à la baisse ses prévisions pour l’année en cours. La PDG a détaillé une baisse du moral des consommateurs en raison des tensions économiques mondiales. Sodexo -16,88 %: le spécialiste français des services de restauration connaît une baisse de dynamique aux Etats-Unis l'obligeant à revoir ses prévisions à la baisse. Marché clé pour Sodexo, l’Amérique du Nord connaît une croissance plus modérée dans l'Éducation et la montée des nouveaux contrats dans la Santé se fait attendre. Brembo -13,07 % : le producteur italien d’équipements automobiles annonce une baisse de 14% de ses bénéfices durant l’exercice 2024. Le groupe prévoit également une baisse de 5% de son chiffre d’affaires en 2025 soulignant la faiblesse toujours présente du secteur automobile. Traton -7,63 % : Volkswagen a vendu 2,2% de sa participation dans sa filiale spécialisée dans les camions. Le constructeur allemand réalise cette opération dans le but de dynamiser la liquidité du titre Traton. |
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Matières premières |
Métaux industriels. A Londres, le cuivre a cédé du terrain vendredi, sous l’effet conjugué d’un dollar musclé et des craintes croissantes d’une nouvelle salve de droits de douane américains. Le contrat trois mois sur le London Metal Exchange (LME) reculait de 0,9% à 9845 USD la tonne. La menace de droits de douane sur les importations de cuivre, évoquée depuis l’ouverture d’une enquête initiée par Donald Trump, a creusé l’écart entre les prix américains et londoniens, avec un spread de 1346 USD la tonne. Les spécialistes pensent que l'écart pourrait s’envoler jusqu’à 2000 USD si une taxe de 25 % est instaurée. Le reste des métaux industriels, notamment l'aluminium et le nickel, sont aussi en baisse, même s'ils restent au-dessus de leur niveau de début d'année. Pétrole. Du côté de l’or noir, les sanctions américaines contre une raffinerie indépendante chinoise et plusieurs navires impliqués dans le commerce de pétrole iranien ont semé le doute. Résultat : les coûts de transport s’envolent, notamment sur les liaisons entre la Malaisie – zone de transbordement clé – et la province du Shandong. Le Brent a touché 72 USD le baril pendant la semaine, une première depuis le 3 mars. Métaux précieux. L’or, lui, a marqué une pause. Après avoir touché un sommet historique jeudi à 3 057 dollars l’once, le métal précieux a consolidé en fin de semaine, tout en restant fermement ancré au-dessus des 3000 USD. Le dollar, plus ferme, rend l’or plus cher pour les acheteurs étrangers, mais le climat d’incertitude continue de jouer en faveur du métal jaune. L’argent, le platine et le palladium ont connu une semaine plus difficile avec des dégagements plus marqués que sur l'or. Produits agricoles. A Chicago en fin de semaine, le blé reste en retrait, flirtant avec son plus bas niveau en une semaine, lesté par un billet vert renforcé et une demande en berne pour les cargaisons américaines. Sur la semaine, le blé grappille tout de même 0,1%. Du côté du soja et du maïs. Les opérateurs affûtent leurs stratégies avant les rapports très attendus du 31 mars sur les stocks de céréales et les intentions de semis du département américain de l’Agriculture. Par ailleurs, le Conseil international des céréales prévoit une hausse de la production mondiale de maïs en 2025/26, tirée par de bonnes récoltes aux États-Unis, au Brésil, en Argentine et en Ukraine. |
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Macroéconomie |
Ambiance : Trois sinon rien. L’expiration des trois sorcières s’est muée en expiation des investisseurs sur l’autel d’une croissance américaine en repli et d’une inflation de nouveau qualifiée de transitoire. Si la Fed a fait le job compte tenu de l’incertitude liée aux droits de douane et confirmé une posture dovish, elle n’a pas non plus complètement rassuré la communauté financière. Résultat des courses, les bourses flanchent et les rendements obligataires se détendent à l’image du 10 ans américain qui plie sous les 4.40%, signe d’une certaine nervosité sur la santé de la première économie mondiale. Heureusement, les craintes d’une récession sont pour le moment écartées et, une fois l’orage passé, on devrait pouvoir refaire confiance aux idoles passées, IA, valeurs de croissance et énergéticiens en tête. En attendant des jours meilleurs, faire le dos rond semble être la posture la mieux adaptée. Crypto : Le bitcoin regagne légèrement du terrain cette semaine en progressant de 1,8 % et se rapproche des 85 000 dollars. Même tendance du côté des ETF Bitcoin Spot, avec des entrées nettes qui se sont élevées à 650 millions de dollars cette semaine. Le marché des cryptomonnaies manque malgré tout de catalyseurs haussiers depuis l’annonce de Donald Trump concernant la création d’une réserve stratégique de cryptos, et souffre également d’un contexte macroéconomique peu favorable à l’investissement dans les actifs risqués. Depuis début février, la valorisation totale du marché des cryptomonnaies est passée de 3 500 milliards de dollars à 2 700 milliards, soit 800 milliards qui se sont évaporés. |
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Les articles de la semaine | ||||||
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