Les actions mondiales se sont appuyées sur la forte clôture de Wall Bourse vendredi, les investisseurs gardant l'espoir que les banques centrales n'auront pas besoin de relever les taux d'intérêt aussi agressivement qu'on le craint pour maîtriser l'inflation élevée.

La ministre canadienne des Finances, Chrystia Freeland, a déclaré dimanche que l'économie avait encore une voie vers un "atterrissage en douceur", où elle pourrait se stabiliser économiquement après le coup porté par la pandémie de COVID-19, sans faire face à une récession sévère que beaucoup craignent.

Le dollar canadien se négociait presque inchangé à 1,2896 pour le billet vert, soit 77,54 cents américains, après avoir touché son plus haut niveau depuis le 16 juin, à 1,2865.

Pourtant, les spéculateurs ont réduit leurs paris haussiers sur le dollar canadien, selon les données de la Commodity Futures Trading Commission américaine vendredi. Au 21 juin, les positions longues nettes étaient tombées à 4 105 contrats, contre 23 202 la semaine précédente.

Le prix du pétrole, l'une des principales exportations du Canada, a chuté alors que les investisseurs attendaient toute mesure contre les exportations de pétrole et de gaz russes qui pourrait découler d'une réunion des dirigeants du Groupe des Sept (G7) en Allemagne.

Le prix du pétrole brut américain a baissé de 0,5 % à 107,05 $ le baril.

Les rendements des obligations d'État canadiennes ont augmenté sur l'ensemble de la courbe, suivant le mouvement des bons du Trésor américain. Le taux à 10 ans a augmenté de 3,8 points de base pour atteindre 3,371 %, après avoir touché son plus bas en près de deux semaines à 3,224 %.