Dans un message publié dimanche sur Truth Social, Trump a confirmé l’existence de la proposition. "Le fait que le ministère de la Défense reçoive un CADEAU, GRATUITEMENT, d’un 747 pour remplacer l’ancien Air Force One, dans une transaction publique et transparente, dérange tellement les Démocrates corrompus qu’ils veulent qu’on paye le PRIX FORT", a-t-il écrit dans son style habituel.

Cette perspective soulève de vives critiques. Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a ironisé sur X : "Rien ne dit 'America First' comme Air Force One, offert par le Qatar." Plusieurs voix s’interrogent sur la légalité d’un tel don étranger, potentiellement contraire à la Constitution si le Congrès n’est pas consulté.

Une porte-parole de la Maison Blanche a déclaré que tout don étranger est accepté dans le strict respect des lois. Le Qatar, par la voix d’un porte-parole, a précisé qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise. Le président Trump avait visité l’appareil en février, à Palm Beach, pour évaluer sa configuration.

Selon ABC News, les avocats de la Maison Blanche et du ministère de la Justice ont validé la légalité du processus : le Département de la Défense pourrait accepter l’avion avant qu’il ne soit transféré à la future bibliothèque présidentielle, c'est à dire à l'institution créée pour chaque président américain, qui intègre les archives, les collections ou les objets liés à son mandat. Cela pourrait éventuellement permettre à Donald Trump d'en faire son avion personnel par la suite, ce qui renforce la polémique sur le lien entre ses activités publiques et privées.