A 13h30, le CAC 40 progressait de 2,32% à 3.725,30 points, évoluant à des plus hauts depuis juillet 2011.

Sur les dix dernières années, l'indice parisien n'a connu qu'une seule baisse lors de sa première séance annuelle, en 2008 (-1,14% le 2 janvier de cette année-là).

Depuis 2009, le CAC 40 a même systématiquement entamé l'année avec de fortes progressions allant de 2% à plus de 4%.

Selon un adage bien connu dans les salles de marché sous le nom d'"effet janvier", le premier mois de l'année est bien souvent positif pour les indices boursiers.

"Les investisseurs qui ont vendu leurs positions en décembre pour enregistrer les profits et compenser les pertes reviennent sur le marché, créant une vague de pressions acheteuses", explique David Jones, stratégiste chez IG Markets.

En 2011 et 2012, le CAC 40 n'a pas fait exception à la règle avec des progressions respectives de 4,39% et de 5,28% sur le mois de janvier ces années-là.

Pour la Bourse de Londres, IG Markets a calculé que depuis 1984, soit sur 29 années, l'indice Footsie 100 a progressé 17 fois sur le mois de janvier.

Outre-Atlantique, les statistiques atteignent 19 fois pour le S&P 500 et le Dow Jones sur la même période.

La règle connaît bien quelques accrocs, notamment lors de périodes boursières tourmentées. Ainsi, le CAC 40 a reculé en janvier 2008, 2009 et 2010.

Une extension de l'adage de l'"effet janvier" veut également qu'une année boursière soit positive dès lors que le mois de janvier aura clôturé dans le vert.

Pour le CAC 40, cela s'est vérifié en 2012 (+15,2% sur l'ensemble de l'année) mais pas en 2011, année au cours de laquelle l'indice a cédé 16,95%.

Selon IG Markets, qui a calculé une moyenne des trois indices Footsie 100, S&P 500 et Dow Jones, une progression lors du mois de janvier a été suivie par une hausse annuelle 17 fois entre 1984 et 2012.

Blandine Hénault, avec Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez