Dans le financement dilutif, les mots les plus dangereux sont "cette fois, c'est différent". Nous en offrons une nouvelle illustration avec ce tableau. Nous avons recensé les 50 sociétés dont le cours est le plus faible de la cote parisienne.
Être une penny stock signifie qu'il y a eu un accident de parcours. Plus le penny est faible, plus les accidents de parcours se multiplient. Certaines des entreprises citées devraient même afficher un cours encore plus faible si elles n'avaient pas regroupé leurs actions, parfois à plusieurs reprises.
Sur les 50 sociétés recensées, 43 ont eu recours à un ou plusieurs financements dilutifs. Cela signifie qu'en étant actionnaire de ce genre d'entreprise, vous êtes sûrs de perdre de l'argent, ou presque. Et encore, on pourrait exclure de cette liste les restructurations lourdes, qui s'apparentent à du financement dilutif parce que les créanciers ont échangé leur avoir en actions (Atos, Latécoère, Vantiva par exemple dans notre liste). Voici ce que ça donne :

Pour en savoir plus, lisez cette décision récente de la Commission des sanctions de l'AMF, ou nos mises à jour récurrentes sur les entreprises concernées par les financements dilutifs, que ce soit des OCA, des OCABSA, des OCEANE, des BEOCABSA et que sais-je encore.
Parmi le sociétés citées :
- Acheter-Louer
- Adomos
- Agrogeneration
- Archos
- Auplata
- Avenir telecom
- Biophytis
- Boostheat
- Cabasse
- Cybergun
- DBT
- Delta Drone
- Diagnostic Medical Systems
- Europlasma
- Fermentalg
- Hybrigenics
- Intrasense
- Kalray
- KKO international
- Lucibel
- Neolife
- Neovacs
- Prologue
- Quantum Genomics
- Safe S.A.
- Spineguard
- Spineway
- The blockchain Group
- Theraclion
- Theranexus
- TME Pharma
- Vergnet
- Visiomed