General Electric chute de plus de 10% à Wall Street, à 80,62 dollars par actions, sa plus grosse chute journalière depuis deux ans. Le conglomérat sombre ainsi à la dernière place du S&P 500 après avoir communiqué des résultats trimestriels et des perspectives décevants. En particulier, le free-cash-flow, un poste très surveillé concernant GE, s'est nettement amélioré au cours des trois premiers mois de l'année, remontant à -880 millions de dollars, mais est resté inférieur aux consensus FactSet qui le voyait à -816,5 millions.

Le groupe bostonien a également maintenu ses prévisions pour 2022 (un BPA de 2,80 à 3,50 dollars et un FCF de 5,5 à 6,5 milliards de dollars), mais son PDG, Larry Culp, s'est montré plutôt pessimiste en raison de la "pression accrue" exercée par l'inflation, les énergies renouvelables et la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Les résultats cette année devraient donc tendre vers le bas de la fourchette communiquée en janvier.

Malgré tout, General Electric a plutôt donné satisfaction du côté des bénéfices et des revenus au premier trimestre. Hors éléments exceptionnels, le BPA s'est élevé à 24 cents, contre 13 cents un an plus tôt, alors que le consensus en attendait 18 cents. Le chiffre d'affaires, bien qu'en repli de 0,2%, a atteint 17,04 milliards de dollars, là aussi au-dessus des attentes de 16,85 milliards.

Par ailleurs, la société continue d'avancer sur son plan de séparation en trois activités, comme annoncé en novembre dernier.