Il a également déclaré que les consommateurs européens, qui ont imposé des sanctions à la Russie en raison de ses actions en Ukraine, étaient intéressés par le GNL russe, qui n'a pas été soumis à des restrictions, et qu'aucun acheteur ayant conclu des contrats à long terme ne souhaitait y mettre fin.
La Russie a fourni à l'Europe quelque 17 millions de tonnes de GNL l'année dernière, soit une augmentation d'environ 20 % par rapport aux volumes de 2021, selon les données de Refinitiv Eikon publiées mardi, ce qui a permis d'atténuer l'impact de la forte baisse des exportations de gaz russe par gazoduc.
L'Europe a augmenté ses importations de GNL maritime - gaz transporté sous forme liquide à moins 160 degrés Celsius (moins 256 Fahrenheit) - en réponse à la réduction des livraisons de gaz par gazoduc en provenance de Russie, causée par une profonde crise politique concernant l'Ukraine.
Trois sources industrielles ont déclaré la semaine dernière que Novatek était proche d'un accord pour fournir du gaz à GAIL, qui cherche des marchés alternatifs à l'Europe.
M. Mikhelson a déclaré que Novatek discutait avec plusieurs sociétés indiennes d'un contrat à long terme pour le marché indien.
"Nous avons des sociétés d'ingénierie présentes en Inde, nous devons nous étendre et nous développer dans ce domaine. Nous aimerions investir dans la promotion de la demande, les terminaux de regazéification et les stations de vente de GNL", a déclaré M. Mikhelson.
À la question de savoir si les roupies indiennes seraient considérées comme un moyen de paiement par les clients indiens, il a répondu par l'affirmative.
Il a également indiqué que la production de GNL à l'usine Yamal LNG serait inférieure de 5 % cette année par rapport à 2022 en raison de retards dans la maintenance.
