Selon Carmignac Gestion, au Japon, la lassitude rend beaucoup d'observateurs sceptiques sur ce que l'élection du septième Premier ministre japonais en six ans pourrait changer au niveau de confiance abyssal qu'exprimaient toujours les entreprises japonaises à la fin de 2012. Pourtant, la détermination de Shinzo Abe à enrayer pour de bon la déflation chronique et la croissance atone de l'archipel mérite l'attention, poursuit le géant.



En quelques semaines, la Banque du Japon a déjà été instamment enjointe d'assouplir fortement sa politique, voire même d'abdiquer une partie de son indépendance. Et M. Abe annonce par ailleurs une politique de relance budgétaire très volontariste.