L'augmentation des coûts du carburant et du prix des billets d'avion ont également contribué à la hausse des prix de détail qui s'est établie à 3,4% le mois dernier, contre 3,0% en février, selon l'Office des statistiques nationales.

Les analystes tablaient en moyenne sur une progression de 3,2% sur la base de l'augmentation des prix de l'essence, des conséquences de la hausse en janvier de la taxe sur la valeur ajoutée ainsi que de la baisse record des tarifs du gaz en mars 2009.

La livre sterling a touché un plus haut de séance face à l'euro et au dollar dans la foulée de la publication de la statistique tandis que les contrats sur les gilts britanniques ont accentué leurs pertes.

Les économistes ainsi que la Banque d'Angleterre estiment toutefois que l'accélération de l'inflation ne devrait être que transitoire car cette série de facteurs contingents devrait être progressivement compensée par la faiblesse de la croissance et le niveau élevé du chômage.

Sur le mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,6%, soit le double de ce que prévoyaient les analystes. En février, ils avaient progressé de 0,4% par rapport à janvier.

L'indice RPI, qui sert de référence à de nombreux accords salariaux au Royaume-Uni et qui prend en compte la baisse des intérêts sur les prêts immobiliers, a atteint son niveau le plus haut depuis septembre 2008, en progressant de 4,4%, contre +4,2% attendu par les analystes et +3,7% le mois précédent.

David Milliken et Christina Fincher, Gwénaelle Barzic pour le service français, édité par Nicolas Delame