Elle préparerait un rapport d'ici le début de l'année prochaine.

Un porte-parole de la mission russe auprès des Nations Unies à Genève n'a pas fourni de commentaire immédiat sur la possibilité d'une enquête sur les crimes de guerre.

La Russie nie avoir ciblé des civils et qualifie ses actions en Ukraine depuis le 24 février d'"opération militaire spéciale" pour désarmer le pays et le débarrasser de ce que le Kremlin appelle le nationalisme anti-russe fomenté par l'Occident. L'Ukraine et l'Occident affirment que la Russie a lancé une guerre d'agression non provoquée.

La Russie a été suspendue du Conseil, qui compte 47 membres, le mois dernier, en raison d'allégations de violations en Ukraine, bien que Moscou affirme avoir démissionné. Selon les règles de l'ONU, son envoyé avait le droit de s'exprimer lors de l'événement de jeudi, mais son siège était vide.