ALGER, 1er mars (Reuters) - La police algérienne a fait usage de gaz lacrymogènes contre des manifestants qui lançaient des pierres aux abords du palais présidentiel, dans le centre d'Alger, et ces heurts ont fait des blessés des deux côtés, ont rapporté des témoins.

Ces accrochages sont survenus vers la fin d'une grande manifestation contre la candidature du chef de l'Etat sortant Abdelaziz Bouteflika, qui, à 81 ans, brigue un nouveau mandat à la présidentielle du 18 avril.

Il s'agissait, avec plusieurs dizaines de milliers de participants, de la plus imposante manifestation depuis huit ans dans la capitale algérienne. (Lamine Chikhi; Eric Faye pour le service français)