par Harry Papachristou et Renee Maltezou

ATHENES, 7 novembre (Reuters) - Le Parlement grec a approuvé mercredi soir le nouveau plan d'austérité presenté par le Premier ministre Antonis Samaras qui contient des mesures très impopulaires mais nécessaires au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide par les créanciers internationaux de la République hellenique.

La coalition au pouvoir a réussi à franchir le seuil des 151 voix indispensables à l'approbation du plan d'austérité.

Il comporte de nouvelles baisses des dépenses, des hausses d'impôts et une réforme de la législation du travail.

Des dizaines de milliers de manifestants ont convergé en fin d'après-midi vers la place Syntagma, devant le Parlement, à l'appel des syndicats opposés à ces mesures qui, selon eux, affaibliront encore les plus pauvres et menacent de ruiner ce qui reste de l'économie du pays.

L'adoption du nouveau paquet de mesures, d'un montant global estimé à 13,5 milliards d'euros, est une condition préalable au versement de 31,5 milliards d'euros d'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire internationale (FMI) dont la majeure partie doit servir à recapitaliser les banques du pays.

Le déblocage des fonds avait été suspendu en raison du non-respect par Athènes de ses engagements antérieurs en matière d'assainissement des comptes publics. (Harry Papachristou et Renee Maltezou, Nicolas Delame pour le service français)