CONAKRY, 17 juillet (Reuters) - Des renforts des services de sécurité guinéens se sont déployés mercredi dans des villes du sud-est du pays pour tenter d'endiguer les violences qui ont fait, en trois jours, au moins 17 morts, ont rapporté les autorités.

La deuxième ville de Guinée, N'zérékoré, et la région environnante, près de la frontière ivoirienne, ont été en proie à des affrontements entre communautés rivales, à la suite du lynchage dimanche d'un homme accusé de vol.

Le bilan des échauffourées s'est alourdi à 17 morts à la suite d'un décès signalé mercredi à Beyla, une ville des environs de N'zérékoré. On dénombre en outre 90 blessés, a dit le porte-parole du gouvernement, Damantang Albert Camara.

Des renforts d'agents de sécurité sont arrivés à N'zérékoré, à Beyla ainsi qu'à Koulé, où ont eu lieu les premiers heurts.

Ces violences ont éclaté peu après l'accord conclu entre partis politiques rivaux pour organiser des élections législatives le 24 septembre, après des mois de blocage et de manifestations qui ont souvent dégénéré en affrontements ethniques. (Saliou Samb, Eric Faye pour le service français)