"

«Nous ne ferons rien qui ne soit pas dans l'intérêt de nos équipes, de nos clients et de nos investisseurs», a indiqué dans l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, le PDG de l'équipementier automobile Continental, Manfred Wennemer.

Ce dernier a multiplié les déclarations au cours du week-end, attaquant l'offre hostile déposée par son compatriote Schaeffler. A l'image du conseil de surveillance de son groupe qui a finalement accepté d'étudier l'offre, Manfred Wennemer a également laissé une porte ouverte, admettant dans le journal dominical Welt am Sonntag, soutenir «un engagement de la famille Schaeffler jusqu'à 20%».

Le PDG de Continental s'est même directement adressé à Maria-Elisabeth Schaeffler, la patronne du groupe bavarois, dans l'hebdomadaire Der Spiegel de lundi, en déclarant : «laissez-nous discuter raisonnablement d'une participation de 20%».

Manfred Wennemer estime par ailleurs que la première offre de Schaeffler de 11,2 milliards d'euros (69,37 euros par titre contre une action à 73 euros) est toujours trop basse. Il faut «payer un prix juste», a-t-il indiqué, pour obtenir le contrôle effectif de l'entreprise.

Rompant avec sa première réaction de refus, le PDG de Continental n'entend pas en rester là, et compte toujours présenter «un plan de défense agressif» mercredi prochain selon le Financial Times, avec par exemple, le versement d'une «prime substantielle» à ses actionnaires.

C.S.

"