Alors que les banquiers centraux sont occupés à gérer tant bien que mal l’inflation, que la guerre en Ukraine reprend avec une violence inouïe (anéantissant ainsi les espoirs d’une sortie rapide du conflit et d’un retour à la normale sur l’approvisionnement), que les économies du Vieux Continent montrent des signes de plus en plus palpables de fébrilité, aggravée par les pénuries et les hausses des prix du pétrole, les refuges se font rares sur les places financières en ce moment. 

L’ours doit se frotter les mains pendant que le taureau s'agrippe comme il peut aux branches des timides rebonds. Car à la saison des couleurs chatoyantes, sur les arbres comme en bourse, quand les feuilles ne tombent pas, elles virent au rouge.

Dessin d'Amandine Victor pour Zonebourse