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Block 1 : Les actualités essentielles
Kraken prépare son introduction en bourse pour 2026
L’exchange crypto Kraken ambitionne une entrée en bourse dès le premier trimestre 2026, profitant d’un climat réglementaire plus favorable sous l’administration Trump. Après plusieurs années d’attente, Kraken semble prêt à suivre les traces de Coinbase et à rejoindre la finance traditionnelle. Les incertitudes réglementaires avaient freiné ce projet, mais avec l’abandon des poursuites de la SEC, la voie est désormais plus claire. “Nous nous préparons à cette transition, mais le timing exact dépendra du marché et des évolutions réglementaires”, a précisé la direction de Kraken.
Michael Saylor veut lever 21 milliards de dollars pour acheter du bitcoin
Malgré la chute du bitcoin sous les 80 000 dollars, Michael Saylor ne ralentit pas. Le PDG de Strategy (ex-MicroStrategy) veut lever 21 milliards de dollars via une émission d'actions, afin d’acheter encore plus de BTC. Déjà plus grand détenteur de bitcoins parmi les entreprises privées, Strategy possède 499 096 BTC, acquis à un prix moyen de 66 423 dollars l’unité. Mais Saylor veut aller encore plus loin en lançant un "ATM Program", une émission d’actions préférentielles offrant un rendement de 8 % par an, convertibles en actions ordinaires.
Zonebourse
The Blockchain Group lève 600 Bitcoins, une première en Europe !
L’entreprise française The Blockchain Group réalise une levée de fonds record de 48,6 millions d’euros, mais avec une particularité : elle a été effectuée entièrement en bitcoins (BTC), une première historique en Europe. Dirigée par Alexandre Laizet, The Blockchain Group suit le modèle de Strategy (ex-MicroStrategy) en tant que Bitcoin Treasury Company, accumulant du BTC via l’émission d’obligations. Cette levée multiplie par 15 le nombre de BTC sur son bilan tout en limitant fortement la dilution des actions. Avec plus de 600 BTC désormais en réserve, The Blockchain Group entre dans le top 30 des entreprises cotées détentrices de bitcoins.
Marine Le Pen veut utiliser le minage de cryptomonnaies pour optimiser le réseau électrique français
Lors d’une visite à l’EPR de Flamanville, Marine Le Pen a évoqué l’idée d’utiliser le minage de Bitcoin (BTC) pour exploiter au maximum la capacité du parc nucléaire français et financer la maintenance des réacteurs. Depuis plusieurs années, les défenseurs du Bitcoin affirment que le minage permet de stabiliser les réseaux électriques en absorbant les excédents d’énergie qui, autrement, seraient gaspillés. Selon Marine Le Pen, le parc nucléaire français ne fonctionnerait qu’à 70 % de ses capacités, ce qui accélérerait l’usure des équipements. Cette prise de position est inédite en France, surtout venant d’un parti politique avec un poids aussi important que le Rassemblement National. Même si le minage de Bitcoin par EDF reste encore une idée lointaine, elle ouvre un débat sur les nouvelles stratégies énergétiques du pays. Reste à voir si cette proposition trouvera un écho au sein des autres forces politiques.
Block 2 : L’Analyse Cryptique de la semaine
Bitcoin, cookies et Maison-Blanche : dans les coulisses du sommet crypto de Washington
Une poignée de PDG, des financiers influents, des membres du gouvernement. À l’invitation de Donald Trump, une trentaine d’acteurs majeurs de l’industrie crypto se sont retrouvés à la Maison-Blanche la semaine dernière. Au programme : discussions sur la Strategic Bitcoin Reserve, échanges sur l’avenir des stablecoins… et cookies en forme de Maison-Blanche. L’objectif ? Montrer que l’ère Biden, marquée par une hostilité affichée envers les cryptos, est bel et bien révolue.
"Beaucoup d’entre vous se battent depuis des années", a lancé Trump en ouverture. "C’est un honneur d’être avec vous ici à la Maison-Blanche." Un ton radicalement opposé à celui de l’administration Biden, où Gary Gensler, ex-président de la SEC, menait une répression active contre l’industrie.
L’événement aurait pu être un game changer pour le marché. Mais ceux qui s’attendaient à des annonces spectaculaires ont été déçus. À la sortie, pas de décret, pas de nouvelles mesures concrètes. Résultat ? Un marché qui redescend, des prix en baisse. Pourtant, selon plusieurs participants, ce n’était que le début.
Un casting cinq étoiles
Comme le rapporte Bloomberg, la réunion s’est tenue dans l’aile est de la Maison Blanche, avec un passage par la salle à manger d’État. Dans la pièce, un trophée de la Coupe du Monde FIFA, un pianiste en fond sonore, et une ambiance détendue. Autour de la table : Brian Armstrong (CEO de Coinbase), les frères Winklevoss, Fred Thiel (MARA), et une série d’investisseurs et de régulateurs. À la tête des discussions : Donald Trump et David Sacks, le "tsar" crypto et IA du président.
D’après JP Richardson, co-fondateur d’Exodus Wallet, chaque invité a eu l’occasion de poser sur la table ses priorités pour l’administration. Et un sujet a dominé les échanges : les stablecoins.
Stablecoins et allègement fiscal au menu
"Tout le monde parlait de stablecoins", rapporte Richardson sur X. "Chacun a eu son moment pour expliquer ce qu’il voulait voir bouger au niveau du gouvernement."
Le message était clair : l’administration Trump a déjà marqué des points avec l’annonce de la Strategic Bitcoin Reserve, mais les entreprises crypto veulent plus. En priorité : un cadre réglementaire clair sur les stablecoins, des allègements fiscaux et une meilleure intégration avec le système bancaire.
Mais Trump est resté fidèle à lui-même. Après une déclaration enthousiaste sur Bitcoin, il a lâché une de ses phrases approximatives : "Ne vendez jamais vos bitcoins. C’est une petite phrase qu’ils utilisent. Je ne sais pas si c’est vrai ou non. Qui diable le sait ?" Une sortie qui rappelle son "Amusez-vous bien avec vos cryptos", prononcée lors de la Bitcoin Conference 2024 à Nashville.
Si Trump avait mis le feu au marché ces dernières semaines en mentionnant une Strategic Bitcoin Reserve, ce sommet crypto a douché les espoirs. Le verdict est tombé : "Nous ne voulons aucun coût pour les contribuables." Autrement dit, la réserve stratégique ne sera pas alimentée par de nouveaux achats, mais uniquement par les cryptos saisies par les autorités américaines – soit environ 17,5 milliards de dollars en BTC et ETH. Une approche prudente, qui déçoit les investisseurs espérant une intervention massive du gouvernement sur le marché.
Scott Bessent, secrétaire au Trésor, a pris la parole pour rassurer l’assemblée. Objectif affiché : supprimer les règles fiscales restrictives de l’IRS sur les cryptos et faciliter l’accès aux banques pour les entreprises du secteur. Une annonce bien accueillie par les géants du marché, qui peinent encore à travailler avec le système financier traditionnel.
Howard Lutnick, secrétaire au Commerce, a enchaîné avec une vision plus technique : il veut que la majorité du hashrate Bitcoin soit sur sol américain. Actuellement, seuls 35 % des nouveaux bitcoins sont minés aux États-Unis. Trop peu, selon lui. Il a également insisté sur la nécessité de protéger le réseau Bitcoin contre l’arrivée des ordinateurs quantiques, qui pourraient menacer son chiffrement.
Un adieu sucré… et une promesse
Après les discussions, un dernier détour par la salle de réception. Les invités ont quitté la Maison-Blanche avec un souvenir inattendu : des cookies en forme de bâtiment présidentiel selon Bloomberg. Mais surtout, avec une promesse : celle de revenir.
"On nous a dit que ce n’était que le premier d’une série de rendez-vous", confie Fred Thiel sur X. "Ils nous ont clairement fait comprendre qu’ils comptaient continuer les discussions." La prochaine fois, les investisseurs espèrent repartir avec plus que des biscuits entre les mains des dirigeants crypto : des annonces concrètes pour faire avancer le marché.
Block 3 : Tops & Flops
Palmarès des cryptomonnaies
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Block 4 : Lectures de la semaine
Le plan de Trump pour une “réserve stratégique de Bitcoin” comporte une particularité (Wired, en anglais)
La réserve crypto de Trump est en train de se concrétiser (The Atlantic, en anglais)
Trump, Bitcoin et l’avenir du dollar (Project Syndicate, en anglais)
