"En février, les marchés boursiers d'Amérique Latine ont surperformé les marchés émergents et sous-performé les marchés développés. Cette sous-performance découle principalement de la hausse des cours du pétrole et du poids de l'énergie dans l'indice. Sur le front de l'économie, le resserrement monétaire a été maintenu. Le Chili, la Colombie et le Pérou ont augmenté leurs taux d'intérêt de 0,25 point", note le gérant du Baring Latin America Fund.

"Nous restons surpondérés sur l'Argentine et le Brésil et sommes neutres sur le Mexique et sous-pondérés sur le Chili, la Colombie et le Pérou. Au niveau sectoriel, nous privilégions toujours l'énergie, la santé, les matériaux et les services de télécommunications. Concernant les changements au sein du portefeuille, nous avons acheté un titre de services publics au Chili, une banque au Mexique et une société d'exploration et de production de pétrole et de gaz et un fabricant de pièces détachées automobiles au Brésil. Nous avons également vendu un brasseur chilien, un loueur de voitures brésilien et une société minière de cuivre au Pérou."

"Les perspectives économiques de l'Amérique Latine restent positives pour 2011. La forte demande domestique pourrait toutefois entraîner une hausse de l'inflation. Le Brésil entend ainsi maîtriser l'inflation de deux manières : le gouvernement a annoncé un plan d'austérité fiscal de 50 milliards de réals tout en restant sur un cycle haussier de taux de référence. Sur le mois, d'autres pays d'Amérique Latine ont également relevé leurs taux d'intérêt, des mesures de resserrement monétaire ayant été prises au Chili, en Colombie et au Pérou."