"Notez une capitulation nulle dans le positionnement des actions", lit-on dans la note de recherche, ajoutant que depuis le début de l'année, 84 milliards de dollars ont afflué sur les marchés et que seulement 2 des 18 jours de bourse de ce mois avaient vu les investisseurs retirer des liquidités.

La décision de la Réserve fédérale américaine de commencer à resserrer sa politique monétaire pour lutter contre l'inflation a durement touché les marchés mondiaux, l'indice S&P 500 de New York perdant 9,2 % depuis le début de 2022.

La "Fed ne peut pas réduire l'inflation sur Main St sans déflation sur Wall St", ont fait valoir les analystes de BofA, disant rester baissiers quant au sens de la marche des actions.

Parmi les flux notables sur les marchés financiers, le rapport a montré que la semaine jusqu'à mercredi avait vu la plus grande sortie d'obligations depuis mars 2021 et les plus grandes entrées vers les actions des marchés émergents depuis la même date.

Les "clients privés" de BofA - qui gèrent 3 200 milliards de dollars d'actifs - disposaient de 11,7 % de liquidités et ont été acheteurs nets d'actions pendant huit semaines consécutives.