(Actualisé avec santé d'Al Liby trois derniers §)

NEW YORK, 15 octobre (Reuters) - Abou Anas al Liby, responsable présumé du réseau islamiste Al Qaïda, a comparu lundi devant la justice américaine, dix jours après avoir été enlevé par un commando à Tripoli, et a plaidé non coupable de son implication supposée dans un attentat à la bombe commis en 1998 contre l'ambassade des Etats-Unis au Kenya.

Les autorités américaines ont annoncé hier le transfert aux Etats-Unis d'Abou Anas al Liby, de son vrai nom Nazih al Ragye, qui se trouvait depuis sa capture sur un bâtiment de la Navy, où il était interrogé.

Le gouvernement américain avait offert jusqu'à 25 millions de dollars pour des informations permettant l'arrestation d'Abou Anas al Liby, qui a été présenté à un juge à New York.

Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, a été brièvement détenu jeudi dernier par d'anciens rebelles qui disaient avoir agi en représailles de l'enlèvement d'Abou Anas al Liby. (voir )

Selon des responsables américains proches du dossier, l'interrogatoire d'Al Liby, qui avait débuté à bord du bâtiment de l'US Navy, avait dû être interrompu en raison de l'état de santé du dirigeant présumé d'Al Qaïda.

Ce dernier, qui avait déja des problèmes de santé, avait pratiquement cessé de s'alimenter et de s'hydrater, a-t-on ajouté de mêmes sources.

Devant la détérioration de son état, les autorités américaines ont décidé son transfert à New York où il a été hospitalisé. Après deux jours de traitement, il a été remis aux autorités judiciaires. (Bernard Vaughan et Chris Francescani; Julien Dury pour le service français, édité par Pascal Liétout)